Comment pratiquer le lâcher prise ?

Comment pratiquer le lâcher prise ?

« Ce n’est pas un combat, mais une acceptation. Ce n’est pas une lutte, mais un lâcher prise. »

Qu’est-ce que le lâcher-prise ?

Le lâcher-prise est une prise de conscience.

Cette prise de conscience signifie que je reconnais et j’accepte ce qui Est en cet instant, qu’il soit intérieur ou extérieur à moi et que le nier, résister ou argumenter crée de la souffrance.

Une fois reconnu et accepté, le processus du lâcher-prise peut être long ou pas, cela dépend de vous, de votre détermination, de votre vigilance et de ce sur quoi vous voulez lâcher-prise.

Une pensée alimentée attire d’autres pensées, qui activent l’émotion ou la blessure et cela devient un cercle vicieux.

Nous faisons cela inconsciemment en répétant le même scénario mental en ressassant des souvenirs douloureux.

La réflexion consiste à trouver la stratégie que vous utilisez pour maintenir cet état.

Puis observer les schémas habituels de pensée en relation avec ce que vous ressentez et le lâcher-prise se fera ici-même.

Comment faire cela ?

Maintenant que vous êtes conscient de ce schéma de pensée, vous réalisez qu’elle crée de la souffrance car elle vient nourrir l’ancien sentiment. C’est douloureux. Vous maintenez cela depuis un moment, voire des années.

Ces schémas de pensée auxquelles vous donnez vie, ne partent pas car vous vous identifiez à elles ; cela vous rend malheureux. En effet, nourrir une pensée de tristesse par exemple, engendre plus de tristesse et vice versa.

Pour lâcher-prise, vous avez besoin de courage, de détermination et de vigilance pour aller au-delà et changer de niveau de conscience car vous savez que vous créez votre propre souffrance. Cela étant, vous ne pouvez plus l’ignorer désormais.

Dites-vous que vous n’avez plus besoin de ce sentiment à présent. De ce fait, vous n’allez plus le nourrir avec vos pensées et c’est le début de la libération.

Le lâcher-prise se fera de lui-même.

A quoi ça sert ?

Le lâcher-prise est pour moi, un peu comme le pardon.

Si j’ai besoin de me pardonner ou de pardonner quelqu’un, cette transformation se fera à l’intérieur de moi.

Si à chaque fois que j’y pense je ressens un mal-être, qui ressent le mal-être ? Moi ! Donc le pardon se fait en soi, je me pardonne d’éprouver ce sentiment et puis c’est terminé.

Le fait de poser un nouveau regard sur la situation et de l’accepter telle qu’elle est « dans le cœur », je me libère, je suis en paix avec moi-même et avec l’autre.

Pardonner n’est pas forcément oublier : c’est intégrer le pardon envers soi-même et envers la personne ou la situation qui a généré le sentiment de souffrance. C’est remettre de la fluidité/de la circulation là où il y avait une tension, un blocage de l’énergie de Vie. On peut pardonner sans oublier pour autant ce qui a été vécu. Le souvenir sera alors dénué d’émotion car le pardon aura agi au préalable.

Vitô Rodrigues